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Un territoire communal constitue au départ une surface foncière clairement identifiée et référencée dans le cadastre. Mais qu'en est-il à propos du territoire d'une commune située en bord de mer ? L'élu, en charge de l'administration des affaires publiques sur sa commune littorale, considère-t-il, comme partie prenante de la ville, la bande marine côtière ? Quel type d'espace cette zone marine représente-t-elle pour lui : un espace virtuel, un espace physique ou encore socio-économique ?

Même si aujourd'hui la bande des trois milles nautiques (portion de mer visible à l'œil nu) semble constituer pour ces élus une ressource sur le plan touristique et économique, elle reste néanmoins un territoire difficile à appréhender, potentiellement hostile et sans délimitation nette. Il s'agit donc à la fois d'un territoire à protéger et à maîtriser. Mais comment maîtriser et protéger sans "posséder"?

C'est par l'approche des représentations sociales et spatiales que notre étude à visée exploratoire va chercher à définir la place que les élus accordent à la partie marine à la fois sur le plan écologique économique et social. L’étude permet de mieux cerner les logiques psycho-sociales et psycho-environnementales qui président à l’action publique dans ces communes. Nous supposons que face aux enjeux et aux contraintes, les élus ont élaboré des représentations visant à réduire l’incertitude et à légitimer l’engagement (ou le non engagement) dans des politiques d’anticipation ou d’accompagnement des problématiques à venir telles que la submersion marine, le recul du trait de côte, la perte de biodiversité marine, la surpêche ou encore la plaisance…